• Je sais que je suis en retard, mais voici le prologue de l'histoire ! Il est assez court et écrit à la troisième personne chose que je n'aime pas trop faire - la suite sera à la première personne, sauf si je change d'avis. Ensuite, le rapport avec la suite des évenements ne sera pas de suite évident, mais vous saurez tout ça bien assez tôt ~ Il ne me reste qu'à vous souhaiter une bonne lecture ♥

    La pluie. Elle ruisselait sur son manteau gris, trempait son visage, rendait sa marche hésitante. Dieu qu’il détestait ça. Il s’en souvenait à présent : c’était pour elle qu’il avait hésité avant d’accepter ce poste à Londres. Un poste qu’il commençait à regretter amèrement. Et pour cause, il n’était arrivé que la veille, mais la pluie n’avait cessé de s’abattre sur lui. Les météos prévoyaient du beau temps, pourtant. Il aurait du savoir qu’on ne pouvait pas se fier à la météo – oui, en bon scientifique français qu’il était, il ne faisait que le répéter à qui voulait bien l’entendre. Sauf qu’il s’était perdu à espérer. L’espoir. Quelle belle connerie, songeait-il à présent.

    Il était tard. Une heure du matin, peut être plus. Il rentrait d’un dîner avec l’homme qui aurait pu être son nouvel employeur. Il avait reçu la proposition pour ce poste il y avait moins d’une semaine. Une place de chercheur qui s’était libérée au sein d’un projet scientifique sans précédent. Une expérience unique. Du jamais vu. En tant que tout jeune diplômé, bac plus Dieu sait combien et sans emploi, ça l’avait bien évidement tenté. Un poste prestigieux, lui avait-on dit. Il n’en doutait pas, mais à présent qu’il savait ce en quoi consistait réellement ce poste, il en avait froid dans le dos. Il se remémora soudainement les paroles du directeur, et un frisson lui parcourut l’échine, comme ça avait été le cas quand il avait entendu ces mots pour la première fois. Seule l’idée principale lui revint exactement en mémoire – ça lui suffisait comme ça. Une histoire de jumeaux qu’on séparait dès la naissance et qu’on élevait séparément pour voir à quel point l’expérience personnelle influençait le caractère par rapport au programme génétique ? C’était ridicule. Ridicule, immoral et inhumain. Il se souvenait s’être levé de table, et… Et il avait fait quoi déjà ? Ah oui, il avait récupéré son manteau et avait quitté les lieux. Pourquoi ses souvenirs étaient-ils aussi flous ?

    Il était sur le point de réaliser que quelque chose clochait quand une balle lui frôla l’épaule, et il laissa échapper un cri où se mêlaient surprise et douleur. Il entendit quelqu’un lâcher un juron, mais ses sens étaient trop faibles pour qu’il distingue son origine. Il voulut bouger. Peine perdue. Il avait l’impression que tous ses muscles s’étaient ramollis en l’espace d’une seconde. La seule chose concrète qui lui vint à l’esprit, ce fut que le contenu de son verre n’était peut être pas du vin, en fait. Puis une deuxième balle vint le cueillir au creux des omoplates. La douleur était plus forte que tout ce qu’il avait connu. Il voulut crier, mais le son se coinça dans sa gorge. Même s’il ne voyait pas sa vie défiler devant ses yeux, il avait l’impression que la scène se passait au ralenti. Il sentait la balle s’enfoncer dans sa peau, son corps qui se pliait, s’effondrait au sol. Puis il sentit ses yeux se fermer, son souffle se calmer.

    L’instant d’après, son meurtrier sortit de l’ombre. Si l’homme l’avait vue, il l’aurait sûrement qualifié de gamine. Elle avait vingt et un ans, mais elle en paraissait moins. Ses cheveux châtain foncé étaient coupés en de courtes mèches de longueur inégale, lesquelles dégageaient un visage aux traits puérils. Visage qui contrastait énormément avec le revolver attaché à sa taille.

    « C’est bon, boss, lâcha-t-elle avec une fausse décontraction.

    Elle se retourna vers un homme qui était jusqu’alors resté dans l’ombre. Si le scientifique français ne gisait pas à l’heure actuelle dans une flaque de sang, il l’aurait sûrement identifié comme celui qui aurait pu être son employeur.

    -         Parfait, répondit-il nonchalamment. Tu sais ce qu’il te reste à faire. »

    La jeune fille hocha la tête et glissa le cadavre dans un grand sac poubelle qu’elle hissa avec difficulté sur son épaule. Puis les deux silhouettes disparurent dans la nuit.


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  • Bienvenue

    Bienvenue

    Bienvenue sur Elyra-fiction ! Je posterai ici une fiction que j'écris non pas parce qu'elle me trotte dans la tête depuis un moment ou bien parce que je veux être publiée ou Dieu sait quoi, mais simplement pour me détendre. Je ne veux pas dire par là que le scénario sera un bordel incroyable, ni que je compte poster un chapitre tous les trente-six du mois - je ne dis pas que je ne vais pas le faire 83 - mais seulement que si je n'arrive plus à poster / être inspirée, cette fiction est un passe-temps plus qu'autre chose ;3

    Néanmoins, j'accepte les commentaires et les critiques, qu'elles soient positives ou négatives. - Kikoos s'abstenir. Rageux aussi. Je peux mordre. Très fort.

    Mais bref 8B J'essaierai d'être la plus originale possible pour la fiction - et la plus crédible possible aussi. Si le résumé vous semble terriblement commun... C'est aussi mon cas, je vous rassure, et l'histoire ne le seras pas. C'EST UNE PROMESSE MES AMIS [insérez ici un fond sonore tragique]

    Je pense avoir tout dit, je vous laisse donc à votre lecture... Amusez-vous bien ♪


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